Informations publiées à 21h43 – Le désaccord est clair. Les termes non négociables, à entendre Nazeer Hosseny, de l’Association des propriétaires de boulangeries. Celles-ci veulent pouvoir faire de la vente directe au public. Au cas contraire, «nous continuerons à ne pas travailler», a affirmé le porte-parole en live sur les réseaux sociaux, ce mardi 31 mars.

Cette déclaration «à l’unanimité» intervient dans le sillage des modalités de réouverture des supermarchés et commerces de quartier, détaillées ce matin, que les boulangeries sont appelées à fournir. Elles n’auront toutefois pas le droit de vendre pains et autres produits au public. «Est-ce humain ?» s’est interrogé Nazeer Hosseny. Il affirme, du reste, que cette mesure ne convient pas non plus à nombre de consommateurs.

«Le gouvernement met la charrue avant les bœufs», estime le porte-parole, entouré d’une quinzaine de personnes. L’association s’est, en effet, réunie d’urgence ce soir. Elle estime que le gouvernement doit faire marche arrière et les autoriser à opérer selon les conditions en vigueur avant le 24 mars, date de l’instauration du couvre-feu total. Soit ouvrir de 5 heures à 15 heures, et être libres d’écouler leurs produits aux clients qui se présentent.

Depuis l’annonce du lockdown total il y a huit jours, supermarchés, boutiques de quartier et boulangeries sont fermées.

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