Selon une étude réalisée par des chercheurs britanniques, plus la personne est jeune, plus l’indice de masse corporelle joue un rôle important dans l’évolution de la maladie. C’est aussi le cas pour les patients présentant un IMC trop faible.
Dès le début de la première vague pandémique, au printemps 2020, les médecins ont constaté que l’obésité était associée à un risque de formes sévères du Covid-19. Surreprésentées dans les services de réanimation (49 % des patients en réanimation en France sur la période de janvier à mai 2021), les personnes atteintes d’obésité ont payé un lourd tribut au Covid-19.

Pourtant, le lien précis entre surpoids et risque de forme grave reste sujet à débat. La forte proportion de patients obèses dans les services de réanimation s’explique-t-elle par les pathologies fréquemment associées, comme le diabète de type 2 ou l’hypertension artérielle ? Ou bien l’obésité seule est-elle un facteur de risque, en raison du défaut d’immunité qu’elle entraîne, ou de l’inflammation de bas niveau qui l’accompagne ?

Une étude, publiée fin avril dans The Lancet Diabetes and Endocrinology, renforce cette deuxième hypothèse. Des chercheurs en épidémiologie, nutrition et santé publique de l’université d’Oxford se sont penchés sur le lien entre indice de masse corporelle (IMC, un indicateur de corpulence calculé en divisant le poids par la taille – en mètre – au carré) et risque de forme grave du Covid-19.

Source : lemonde.fr

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