Alex Cruz, le grand patron de British Airways, avait annoncé la couleur le mois dernier. Après avoir prévenu 42 000 membres du personnel que le nouveau coronavirus va occasionner des licenciements en raison des restrictions de vol imposées par le Covid-19 à travers le monde, il leur a fait comprendre ce mardi soir que 12 000 d’entre eux seront remerciés. Des négociations seront entamées avec le gouvernement britannique, aussi bien qu’avec les syndicats.

Dans la correspondance qu’il leur a adressée, il a fait ressortir que la société doit agir vite afin qu’elle ait un avenir. Les contribuables britanniques, ajoute-t-il, ne pourront soutenir «indéfiniment» 22 600 de ses salariés. «We are a strong, well-managed business that has faced into, and overcome, many crises in our hundred-year history. We must overcome this crisis ourselves, too», fait-il comprendre.

«This has been a difficult message to write and one I never thought I would need to send», ajoute Alex Cruz. «I know how tight-knit the BA family is, and how concerned you will be, not just for yourself but for your colleagues, too. We must act decisively now to ensure that British Airways has a strong future and continues connecting Britain with the world, and the world with Britain», poursuit-il.

Ailleurs, la compagnie aérienne australienne Qantas a mis 20 000 salariés en congés, idem pour Air Canada avec 15 200 membres du personnel. En Europe, Norwegian Air a annoncé qu’elle sera à court de cash à la mi-mai. Aux Etats-Unis, 4 800 pilotes d’American Airlines ont accepté de prendre des congés de courte durée sans soldes alors que plus de 700 prendront une retraite anticipée.

Photo : H.McKay/Reuters

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