Depuis le 22 octobre 2021, un total de 798 séquençages sur des tests positifs à la Covid-19 a été réalisé. C’est ce qu’a déclaré le ministre de la Santé, Dr Kailesh Jagutpal, à l’heure des questions lors de la reprise parlementaire, ce mardi 26 octobre. Sur ces 798 tests de séquençage, 570 ont pu être analysés alors que 228 ont été un échec. Des 570 tests, 472 ont été classés comme des cas locaux et 98 des cas importés.

« En moyenne, le séquençage local est effectué deux fois par mois à deux semaines d’intervalle depuis juillet 2021. Des échantillons étaient également envoyés à l’étranger sur une base mensuelle. À partir d’octobre 2021, nous envoyons des échantillons pour séquençage deux fois par mois à des fins de surveillance génomique à nos centres collaborateurs de l’Organisation mondiale de la santé, à l’Institut national des maladies transmissibles d’Afrique du Sud et à la Kwazulu-Natal Research Innovation and Sequencing Platform (KRISP), en Afrique du Sud, via le Collaboration CDC Afrique », a fait ressortir le Dr Kailesh Jagutpal.

En ce qui concerne la classification des variants détectés lors du séquençage, il s’agit notamment du variant Alpha 7, détectés sur tous les cas importés, du Beta 18 toujours dans des cas importés et le variant Delta 46, dont 27 cas importés et 19 cas locaux. Le ministre de la Santé a mis en avant l’importance de l’exercice de séquençage et rappelle que ce système de surveillance peut permettre d’identifier spécifiquement des clusters de contamination et donc d’identifier des groupes de personnes à surveiller. En ce sens, le séquençage est un outil complémentaire aux stratégies de traçage. Le séquençage permet de classer les virus selon leur degré de contagiosité ou d’agressivité clinique.

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