Est-ce qu’il a survécu à une opération du cœur ? Ou est-il dans un état végétatif ? Les spéculations vont bon train sur plusieurs sites d’informations ce samedi soir quant à l’état de santé du chef suprême de la Corée du Nord, Kim Jong-Un. A 36 ans, il a pris le flambeau de son père, lequel a hérite du pouvoir de son propre père.
Ces spéculations interviennent après que la Chine ait dépêché une équipe médicale sur place. Il y a aussi le fait que Shijian Xingzou, nièce du ministre chinois des Affaires étrangères et qui est la vice-présidente de la Hong Kong Satellite Television, ait annoncé la mort du despote sur son compte Weibo où elle a 15 millions d’abonnés.
Le dictateur aurait eu un malaise début avril et il aurait été traité trop tardivement ou il aurait fait les frais d’une intervention bâclée lors de la pose d’un «stent», le chirurgien ayant les mains qui tremblaient… Reuters souligne néanmoins que la situation est suivie de près par Washington et que la dernière mention de Kim Jong-Un par les médias de la Corée du Nord remonte au 11 avril dernier.
Il y a six ans, il avait «disparu» plus d’un mois avant de réapparaître avec un léger boitement. Grand mangeur et gros fumeur, cela l’aurait poussé à prendre du poids, ce qui est mauvais, car ils ne sont pas seulement despotes de père en fils, mais également sujets à des troubles cardiaques.
Son père, Kim Jong II avait été victime d’un malaise en 2008 et ce sont des médecins chinois et français qui auraient été à son chevet. Celui-ci est décédé trois ans plus tard d’une crise cardiaque. Jeudi, le président américain Donald Trump a indiqué que les informations circulant à propos du dirigeant nord-coréen étaient infondées.
Photo : Reuters
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