Contribuer à l’émergence d’un nouveau paradigme de développement économique régional plus juste, durable et résilient. Telle est l’ambition de Cap Business Océan Indien pour les cinq prochaines années. L’association, qui représente le secteur privé des îles de l’océan Indien, a officiellement lancé sa Feuille de route 2021-2026, le lundi 22 novembre 2021. L’économie bleue, la connectivité, le tourisme, l’énergie et la construction, ainsi que l’agriculture sont les cinq secteurs prioritaires retenus dans un contexte de relance post-Covid. Les enjeux liés à l’inclusion, la biodiversité, l’économie circulaire et les stratégies ‘bas carbone’ des entreprises seront, quant à eux, au cœur de tous les projets et initiatives. L’association entend ainsi participer aux transformations systémiques du tissu économique régional.

« Cette nouvelle stratégie, qui sera mise en œuvre au cours des cinq prochaines années, marque une étape importante dans le développement de nos activités au bénéfice des entreprises de la région. La Feuille de route 2021-2026 découle d’une étude de faisabilité grâce à laquelle nous avons identifié les secteurs prioritaires, ainsi que les grands enjeux auxquels sont confrontés nos territoires. Notre but est d’accompagner le secteur privé régional dans une transition nécessaire vers des modèles plus vertueux dans nos principales industries. Pour ce faire, nous renforcerons le dialogue public-privé à travers la mise en place de plateformes dédiées. Nous participerons également à la recherche de solutions et accompagnerons les porteurs de projets à travers des financements ou des appuis techniques », déclare Virginie Lauret, directrice exécutive de Cap Business Océan Indien.

Cette Feuille de route s’inscrit dans la stratégie de repositionnement de l’association engagée depuis mai 2021. Elle prévoit le renforcement des capacités de Cap Business Océan Indien à travers la constitution d’une équipe permanente composée de chargés de mission ayant un profil technique. Ces derniers auront pour mission de mobiliser les organisations membres et d’animer les réseaux d’acteurs pour la mise en œuvre des activités prévues. Il s’agit également de renforcer progressivement l’autonomie stratégique et opérationnelle des instances dirigeantes de l’association, et ainsi lui donner les moyens de mener à bien ses missions en tant que facilitateur de la coopération économique régionale.

Au cours des cinq prochaines années, l’association s’appuiera sur ses partenaires dans la région, dont l’Agence française de développement (AFD), la Commission de l’océan Indien (COI) ou encore l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).

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