Alors que la situation était revenue presqu’à la normale s’agissant des prix de certains légumes, une hausse n’est pas à écarter dans les semaines à venir. Avec l’ouverture des frontières et dans son sillage les arrivées touristiques, certains hôtels tournent déjà à plein régime.

Kreepalloo Sunghoon, de l’Association des petits planteurs, explique que cette hausse est due à de nombreux facteurs. « En temps normal, les hôtels absorbent 30 à 40 % de la production. Avec l’ouverture de nos frontières, les consommateurs seront confrontés à non seulement une hausse des prix, mais certains légumes se feront rares sur le marché », prévoit ce dernier.

En effet, 10 à 12 % de la production seront consommés par les hôtels sans compter une baisse au niveau de la production chez certains petits planteurs. Si pendant le confinement beaucoup d’agriculteurs se sont concentrés sur une production de masse, tel n’est plus le cas. Certains préfèrent cultiver sur de petites superficies contrairement à l’an dernier. De plus, la hausse du coût de la vie n’encourage plus les petits planteurs à investir davantage.

Il n’est plus étonnant de voir un kilo de haricots ou de piments se vendre à Rs 130 sur certains étals. L’Association des petits planteurs a déjà informé le ministère de l’Agro-industrie de ce problème. « Si nous ne planifions pas la production locale dans les jours à venir, les porte-monnaies vont souffrir. Il faut prendre des décisions importantes pour que cela n’affecte pas le consommateur », fait ressortir Kreepalloo Sunghoon.