«La Financial Intelligence Unit (…) refuse toujours de fournir des détails sur les raisons derrière sa décision.» C’est ce que note Quantum Global après une première audience en Cour suprême, ce 20 avril. Tout en saluant, dans un communiqué, la tenue d’«une audience impartiale».

La Financial Intelligence Unit (FIU) a demandé et obtenu le gel des comptes de la compagnie fondée par Jean-Claude Bastos de Morais. D’une trentaine début avril, le nombre de comptes bancaires auxquels la compagnie n’a plus accès avoisine désormais la centaine. Dans la foulée, la Financial Services Commission a suspendu les permis de sept fonds d’investissements de Quantum Global le 8 avril.

Celle-ci rappelle les «retombées néfastes» de ces décisions non seulement sur ses employés mais aussi sur ses clients, partenaires et projets d’investissements en Angola et ailleurs en Afrique. «Ce n’est pas seulement une question de banquiers ou d’avocats, note Jean-Claude Bastos de Morais. Il y a plusieurs milliers de familles africaines qui souffrent de ces décisions injustifiées des autorités mauriciennes.»

Le CEO de Quantum Global dément fermement les allégations dont sa compagnie et lui font l’objet. «La vérité, c’est que tout l’argent du gouvernement angolais se trouve dans des comptes déclarés publiquement qui ont fait l’objet d’audits indépendants depuis plusieurs années», dit Jean-Claude Bastos de Morais dans le communiqué.

QC dément «catégoriquement» les «allégations mensongères» dans la presse à l’effet que le groupe est concerné par une enquête des autorités angolaises sur un transfert douteux de 500 millions de dollars. Une enquête pour détournement qui concerne également José Filomeno dos Santos, fils de l’ancien président angolais et ami de Jean-Claude Bastos de Morais.

Photo (trueafrica.co) : Jean-Claude Bastos de Morais

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