La Competition Commission invite le gouvernement à enlever les restrictions liées à l’importation porcine nécessaire pour les industries de transformation. Cette décision fait suite à une enquête initiée en 2017 après les doléances reçues par deux sociétés. Des règlements avaient été imposés en 2014 par le ministère de l’Agro-industrie, les forçant à s’approvisionner à hauteur de 50% chez les éleveurs locaux afin de favoriser ces derniers.

Il y a deux ans, seulement 600 tonnes de viande porcine ont été produites par les éleveurs locaux, un tiers étant revendu aux unités de transformation. En fait, celles-ci ne faisaient que l’acquisition des carcasses afin d’obtenir un permis pour importer le même volume en viandes. L’une des raisons pourquoi la viande locale n’est pas utilisée par ces industries est qu’elle n’est pas conformes aux normes HACCP.

Certaines des usines ont tout bonnement cessé leurs opérations alors que d’autres ont connu une baisse drastique dans leurs productions. Pour les plaignants, la mesure du ministère de l’Agro-industrie est discriminatoire, d’autant que la plus grosse unité de transformation n’a pas à suivre ce protocole. Elle a conforté davantage sa position de leader sur le marché.

Le rapport de la CCM souligne également que la viande locale ne répond aucunement aux normes étant donné que les éleveurs ne fournissent pas les aliments de bonne qualité aux porcs. Sans compter que les conditions d’élevage tranchent avec ce qui se fait à l’étranger. «The breeding standards are starkly inferior in comparison to other countries. Locally slaughtered pork cannot be used as raw material for further processing», note la CCM.

 

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