La France a pris le relais de la République des Comores à la présidence de la Commission de l’océan Indien (COI) en mai dernier. Le développement de l’économie bleue va être une des priorités des prochains mois, impulsé par la France. Ce projet et les actions qui en découleront concernera non seulement les cinq états membres de la COI mais aussi certains états riverains de l’océan Indien en tant qu’observateurs, tels que la Tanzanie, le Kenya, le Mozambique et l’Afrique du Sud. «Cette année bleue » va notamment être lancée auprès du public le plus large, le samedi 17 juillet prochain, Journée de l’économie bleue aux Seychelles, qui prend cette année, une dimension véritablement régionale en s’étendant à tous les pays de la région.
Cette « année bleue » dans l’océan Indien va également se caractériser par la mise en œuvre et la poursuite de nombreux projets, qui portent tous l’ambition de stimuler et soutenir une gestion durable et responsable des activités océaniques ainsi que des activités terrestres impactant l’océan, les lagons et les rivages, dans les pays de la COI ainsi qu’au Kenya, en Tanzanie, au Mozambique et en Afrique du Sud. L’observation et la recherche, l’éducation et l’information, l’innovation et le développement de nouvelles niches économiques respectueuses de l’environnement sont les domaines d’intervention de ces projets.
« Nous protégeons mieux ce que nous connaissons bien », dit Grégory Martin, représentant de la Région Réunion, dans une interview ci-jointe, dans laquelle il présente notamment le projet éducatif PAREO, qui a d’ores et déjà fait ses preuves dans trois écoles mauriciennes. « Pour contribuer à construire un espace post-Covid durable dans l’océan Indien, la France, à travers l’exercice pour une année de sa présidence de la COI, est mobilisée pour impulser avec les autres Etats membres des actions dynamiques, tournées vers l’ouverture et l’inclusion. L’initiative « Année de l’économie bleue dans l’océan Indien » contribue à façonner l’idée d’un avenir commun, dans le respect des droits de l’Homme, de l’environnement et de la biodiversité marine », a avancé Florence Caussé-Tissier, Ambassadrice de France à Maurice.