C’était une fausse alerte. La confirmation est venue de Frederic Gagey, le président directeur général d’Air France. Cité par Associated Press.
Ce sont les autorités kenyanes elles-mêmes qui ont été à l’origine de la confusion autour de l’objet suspect découvert dans les toilettes du Boeing 777 reliant Maurice à Paris, hier soir.
En effet, la Kenya Airports Authority a annoncé très officiellement ce dimanche après-midi qu’une « bombe » a été retrouvée sur le vol AF 463. C’était dans un communiqué au titre sans équivoque : « Kenyan security foil a bombing attempt on Air France ».
Cette annonce officielle a immédiatement conduit plusieurs médias internationaux à évoquer un attentat à la bombe avorté.
Très vite toutefois, la Kenya Airports Authority a pris soin d’enlever l’allusion à la « bombe » dans ses communiqués ultérieurs. Préférant désormais utiliser le terme « suspicious object ».