Alteo et Terra ont procédé à la remise des titres de propriété à 21 ex-employés de l’ancienne usine sucrière de Mon Loisir en 2012. Ces titres de propriété, qui concernent les terrains attribués selon le Blue Print, leur ont été remis lors d’une cérémonie officielle tenue dans l’enceinte du Club House d’Alteo à Union Flacq, mercredi.

Afin de respecter le protocole sanitaire en place, seules quelques personnes étaient conviées à cet événement hormis les bénéficiaires, notamment l’Attorney General et ministre de l’Agro-industrie et de la sécurité alimentaire, Maneesh Gobin, la ministre de l’Egalité des genres et du bien-être de la famille, Kalpana Koonjoo-Shah, le ministre de la Technologie de l’information, de la communication et de l’innovation, Darsanand Balgobin, le CEO d’Alteo, André Bonieux, et le Managing Director de Terra, Nicolas Maigrot, entre autres.

« C’est un plaisir d’être parmi vous aujourd’hui pour remettre ces titres de propriétés aux anciens employés de Mon Loisir. Nous saluons aujourd’hui leur contribution à cette industrie, qui fut jadis King Sugar et qui a connu quelques années difficiles depuis. Mais grâce au travail de toutes ses parties prenantes et aux décisions courageuses prises par le gouvernement pour l’industrie cannière, des jours meilleurs sont en vue. L’industrie a encore un bel avenir et nous savons que nous pourrons compter sur un partenariat solide entre le gouvernement et le secteur privé », a souligné Maneesh Gobin.

Le CEO d’Alteo a également commenté la récente annonce budgétaire concernant l’introduction d’un Biomass Framework : « Cette mesure, essentielle pour la survie de notre industrie, était attendue depuis longtemps et je suis ravi que le gouvernement ait été sensible aux demandes des planteurs et des usiniers. C’est un pas en avant qui aidera à soulager tous les acteurs de l’industrie cannière et qui, en outre, contribuera à terme à l’indépendance énergétique de notre pays ».

Cette remise de titres de propriété s’insère dans le cadre du Blue Print mis en place à la suite de la fermeture de l’usine de Mon Loisir en 2012, et les bénéficiaires sont désormais chacun propriétaire d’un lopin de terre variant de 10 à 16 perches à Belle-Vue-Maurel. Ces morcellements sont pourvus de toutes les infrastructures nécessaires, notamment des routes, l’accès à l’eau et l’électricité, ainsi que des terrains de jeux et des espaces verts.

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