La Cour internationale de justice (CIJ) se penche aujourd’hui sur le contentieux qui oppose Teodorin Obiang, fils du dictateur de la Guinée équatoriale, avec la France. Connu pour son goût immodéré pour le luxe, Obiang junior a vu, en appel, la saisie de ses «super cars» et d’un hôtel particulier de six étages valant Rs 6 milliards au 42 avenue Foch, à Paris, dans le cadre des poursuites engagées contre lui pour blanchiment d’abus de biens sociaux, de détournements de fonds publics et d’abus de confiance. 
Les avocats de la Guinée équatoriale, Obiang fils qui a aussi été condamné à trois ans de prison avec sursis et à une amende de Rs 1,2 milliard, considèrent que la France a violé la convention de Vienne. Ils avancent que l’immeuble de 101 pièces pourvu d’un hammam et de robinets recouverts d’or saisi en 2012 près des Champs Elysée, et où se trouvaient deux Bugatti Veyron, une Rolls Royce Phanton et des toiles de maître, entre autres, est une mission diplomatique. 
Les autorités françaises rejettent cet argument en soulignant que l’immeuble n’avait jamais été enregistré comme une mission diplomatique. Elles avaient effectué ces saisies à l’issue d’une plainte de l’association Sherpa et de Transparency International quant aux biens de Teodorin Obiang alors que la moitié des habitants de la Guinée équatoriale vivent sous le seuil de la pauvreté. Le fils du dictateur passe actuellement du bon temps à Trinidad et Tobago à bord d’un superyacht de 90 mètres. 

Facebook Comments