Dans un coup porté aux actions de son prédécesseur Donald Trump pour limiter l’immigration, le président américain Joe Biden a mis fin mercredi à l'”interdiction de” Muslim ban”, qui bloquait les voyages aux États-Unis depuis plusieurs pays à prédominance musulmane et africaine.
Biden signe un ordre pour mettre fin à l’interdiction de voyager imposée aux musulmans par Trump
Mis en place en 2017, durant la première semaine de mandat de M. Trump, l’interdiction de voyager pour les musulmans a d’abord restreint les déplacements de sept nations à majorité musulmane : l’Iran, l’Irak, la Libye, la Somalie, le Soudan, la Syrie et le Yémen.

Quelques heures après son entrée en fonction, Joe Biden a signé mercredi 17 décrets, mémorandums et proclamations, dont la fin de l’interdiction de voyager pour les musulmans.

Il a ordonné au département d’État de relancer le traitement des visas pour les personnes originaires des pays concernés et de trouver des moyens de remédier aux préjudices causés à ceux qui ont été empêchés de venir aux États-Unis en raison de l’interdiction, a rapporté le New York Times.

Mise en œuvre en 2017, durant la première semaine de mandat de M. Trump, l’interdiction de voyager pour les musulmans a d’abord restreint les voyages en provenance de sept pays à majorité musulmane : L’Iran, l’Irak, la Libye, la Somalie, le Soudan, la Syrie et le Yémen.

L’interdiction a fait l’objet de plusieurs contestations judiciaires, mais la Cour suprême a confirmé la version finale de la mesure en 2018.

Jusqu’à présent, l’interdiction de voyager imposée aux musulmans empêche les citoyens de 12 pays – Iran, Libye, Syrie, Yémen, Somalie, Nigeria, Myanmar, Erythrée, Kirghizistan, Soudan, Tanzanie et Corée du Nord – ainsi que certains fonctionnaires vénézuéliens et leurs proches d’obtenir un large éventail de visas américains.

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