Le leader de l’opposition estime que Maurice doit prêter attention aux avis émis en Inde pour trouver une solution acceptable aux deux pays lors de la renégociation du traité de non-double imposition qui les lie. Paul Bérenger en veut pour preuve un article paru dans The Financial Express en Inde.

Dans l’édition d’hier du quotidien économique, Akhilesh Ranjan, Joint Secretary au Revenue Department de la Grande péninsule, explique que le problème du traité réside dans le fait que la taxe sur la valeur ajoutée n’est prélevée ni à Maurice, ni en Inde. Car si c’est à Maurice qu’elle est censée être imposée, dans la pratique, la Capital Gains Tax reste impayée, étant à taux zéro ici. Or, le leader du MMM estime que c’est sur ce terrain que Maurice doit pouvoir faire une nouvelle proposition à l’Inde.

Bérenger insiste également sur l’utilité de nouvelles propositions, cette fois-ci émises par le Bar Council. Il s’est ainsi félicité du fait que le conseil de l’ordre des avocats et le MMM sont sur la même longueur d’onde par rapport aux changements à être effectués au projet d’amendement à la Constitution. Etape préalable au vote du Good Governance and Integrity Reporting Bill défendu par Roshi Bhadain.

Par ailleurs, le chef des mauves a estimé que le pays doit absolument se refaire une image à l’étranger car la décision d’abattre des chauves-souris endémiques fait l’objet de vives critiques à l’international. Dans la gestion du dossier, Bérenger admet que tout le monde a été un peu fautif, y compris les défenseurs des chauves-souris, qui n’ont pas suffisamment dialogué selon lui.