Le leader du MMM se concentre sur ce qu’il considère comme le fait déclencheur de l’affaire Sobrinho. Pour Paul Bérenger, l’homme d’affaires angolais n’aurait jamais pu obtenir des permis d’opération dans le secteur financier local si Pravind Jugnauth et son secrétaire financier Dev Manraj n’avaient pas permis à la Financial Services Commission d’octroyer de nouveaux permis dont celui d’investment banking.

Bérenger pense que Roshi Bhadain ne doit pas porter le chapeau par rapport aux permis octroyés aux sociétés d’Alvaro Sobrinho par la FSC, il précise toutefois que l’ancien ministre des Services financiers ne peut toutefois totalement se dédouaner. Par contre, sévère envers Sudhir Sesungkur, le chef des mauves estime qu’il n’est pas apte à détenir le portefeuille occupé précédemment par Bhadain.

Ameenah Gurib-Fakim a « fane » selon Bérenger en entretenant une trop grande proximité avec Alvaro Sobrinho à travers l’initiative Planet Earth. Du coup, il souhaite que toute la lumière soit faite sur le traitement d’exception que l’homme d’affaires angolais a pu bénéficier de la présidence. De même, Bérenger s’interroge sur les berlines achetées par Sobrinho et gracieusement mises à la disposition de VVIP, accuse-t-il. L’ancien leader de l’opposition croit savoir que, voyant la polémique enfler, plusieurs personnalités politiques se sont empressées de rendre leurs voitures. A l’exception d’une.

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