Leur présence dans les eaux mauriciennes suscite pas mal d’interrogations et les policiers cherchent vainement à en trouver les réponses. Le 7 janvier dernier, le CGS Barracuda est sorti pour se rendre en mission au large d’Agaléga et c’est là qu’ils ont intercepté un bateau sans pavillon et moyen d’identification. Le submersible et son équipage ont tenté de prendre la fuite, mais en vain. Rattrapés par les garde-côtes, ils ont dû se rendre à Maurice pour enquête.

Le 14 janvier dernier, il a été établi que les neuf marins sont tous Iraniens. Lors d’une fouille, les enquêteurs sont tombés sur un téléphone satellitaire ainsi que du matériel maritime sophistiqué de communication. Malgré ces preuves, l’enquête qui devait avancer à vitesse grand V se heurte à un autre problème. En effet, quatre des neuf marins ainsi que deux policiers se retrouvent en isolement vu qu’il ont été testés positifs.

Si l’un des suspects a dit qu’ils étaient dans nos eaux territoriales pour la pêche, il n’y avait aucune trace de poisson à bord du bateau malgré la présence de filets. Selon une source sûre, les enquêteurs suspectent que les marins se livraient à du trafic de produits illicites ainsi que de la contrebande. Il ne faut pas oublier que l’Iran est le plus grand cultivateur d’opium. Afin de faire la lumière sur cette affaire, le Central Criminal Investigation Department (CCID) prendra le relais.

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