L’avortement est autorisé dans des cas spécifiques à Maurice. Ce qui n’empêche pas des pratiques clandestines, ainsi que l’a démontré le cas de cette ressortissante malgache décédée le 123 juin dernier. Pour le Muvman Liberasyon Fam, l’interruption volontaire de grossesse doit être décriminalisée. «La pratique est illégale à Maurice, les soins sont difficiles et compliqués» à pourvoir, explique la militante Ragini Kistnasamy.

La ressortissante malgache âgée de 41 ans est décédée suite à un avortement clandestin dans la soirée du samedi 15 juin dernier. Cette mère de famille, machiniste depuis trois ans dans une usine textile à Phoenix, s’était rendue à l’hôpital Victoria, à Candos, après avoir ressenti de fortes douleurs au ventre.

«Il faudrait donner aux femmes un minimum de flexibilité pour qu’elles puissent accueillir un enfant», plaide Ragini Kistnasamy.

Le ministère de la Santé a été sollicité à de nombreuses reprises sur l’affaire de la ressortissante malgache pour des précisions. Nous attendons toujours une réponse.

Le tableau ci-dessous montre les statistiques concernent les cas de complications suite à un avortement, incluant les fausses couches, répertoriés officiellement :

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