La commémoration du 182e anniversaire de l’abolition de l’esclavage a été l’occasion pour Pravind Jugnauth d’insister sur notre devoir de mémoire. Notamment à travers la construction d’un musée dédié à l’esclavage.

Mais c’était aussi l’occasion pour le Premier ministre de décrire les trois types d’hommes qui font face aux Mauriciens. Ceux qui « rakont zistwar » et qui assurent « kan mo la, ou pena pou per » : une allusion directe au discours habituel de Navin Ramgoolam. Ceux qui sont « en fin de carrière » et qui voudraient qu’on se souvienne d’eux comme « historien », poursuit Pravind Jugnauth en visant Paul Bérenger.

Le Premier ministre dit toutefois vouloir ressembler à son prédécesseur qui a « marqué l’histoire » mais qui « ne parle pas beaucoup ». S’il n’a pas non plus nommé le président des Etats-Unis, Pravind Jugnauth a dit son « inquiétude » face aux discours divisionnistes de ceux qui « ont de l’influence à travers le monde ».

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