Dans son discours devant le Congrès, Lula s’est engagé « à reconstruire le pays, avec le peuple brésilien », évoquant le bilan « désastreux » de son prédécesseur. À 77 ans, il succède à Jair Bolsonaro, qui a quitté le pays deux jours avant la fin de son mandat.

Luiz Inacio Lula da Silva a été investi, dimanche 1er janvier, président du Brésil pour un troisième mandat devant le Congrès, dans la capitale, Brasilia. L’icône de la gauche brésilienne, âgée de 77 ans, a été intronisée lors d’une cérémonie au cours de laquelle il a prêté serment sur la Constitution, douze ans après avoir quitté le pouvoir à l’issue de deux mandats.

Son retour au palais du Planalto signe un come-back exceptionnel pour Lula, qui a connu la prison, il y a seulement quatre ans après avoir été accusé de corruption. Une minute de silence a été observée au Congrès en hommage à la légende brésilienne du football, Pelé, mort jeudi, et au pape émérite Benoît XVI, mort samedi, juste avant l’intronisation de Lula et de son vice-président de droite, Geraldo Alckmin.

Dans le discours au ton ferme qu’il a prononcé devant le Congrès, Lula s’est engagé « à reconstruire le pays, avec le peuple brésilien ». Il a évoqué le bilan « désastreux » de son prédécesseur, Jair Bolsonaro, qui a, selon lui, « épuisé les ressources de la santé, démantelé l’éducation, la culture, la science et la technologie et détruit la protection de l’environnement ». Le Brésil « n’a pas besoin de déboiser » pour soutenir son agriculture, a-t-il clamé. « Nous allons pouvoir vivre sans abattre des arbres, sans brûler » des forêts, a déclaré Lula, rappelant son objectif de « déforestation zéro en Amazonie ».

Source : Le Monde

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