Un atelier de cinq jours visant à renforcer le système de pharmacovigilance (PVS) de Maurice s’est ouvert le 20 mars au Caudan Arts Centre à Port Louis. Le directeur général des services de santé du ministère de la Santé et du bien-être, Bhooshun Ori, la représentante de World Health Organization (WHO) à Maurice, Anne Marie Ancia, et d’autres personnalités étaient présents lors de la cérémonie d’ouverture.

Les objectifs de cet atelier sont les suivants : évaluer le PVS à l’aide du Global Benchmarking Tool (GBT), fournir des recommandations sur le renforcement du PVS, renforcer les capacités du PVS et des parties prenantes concernées, sensibiliser les parties prenantes au PVS et à la notification parmi les professionnels de la santé et fournir une feuille de route pour la maturation du système au niveau de maturité trois du GBT.

Bhooshun Ori, s’exprimant au nom du ministre de la Santé et du bien-être, Kailesh Jagutpal, a souligné que l’objectif de cet atelier était de valider la restructuration de l’unité de pharmacovigilance du ministère et de veiller à ce que le rapport risque-bénéfice des produits pharmaceutiques enregistrés en circulation, qu’ils soient originaux ou génériques, reste le même tout au long du cycle de vie du médicament. « Il est de la plus haute importance que l’unité de pharmacovigilance repère les dangers liés à l’utilisation des médicaments par les patients et garantisse la sécurité, l’adéquation et l’utilisation judicieuse des médicaments », a-t-il souligné.

En outre, Bhooshun Ori a souligné que l’élargissement de la pharmacovigilance au cours des dernières années et le thème de l’OMS lors de la Journée mondiale de la sécurité des patients l’année dernière, qui était axé sur la sécurité des médicaments, ont incité le ministère à adapter et à améliorer le système de pharmacovigilance. À cet égard, le directeur général a fait remarquer que l’unité de pharmacovigilance, après restructuration, constituera un comité technique qui sera responsable de la collecte et de l’analyse des déclarations d’effets indésirables et du téléchargement des informations dans le logiciel ad hoc spécialisé dans la pharmacovigilance, qui sera ensuite transmis au comité d’évaluation de la causalité.

Facebook Comments