Le ministère de la Santé et du bien-être a organisé, le mercredi 22 juin 2022, à l’Holiday Inn de Plaine-Magnien, un programme de renforcement des capacités sur les projets District Hospital Information Software 2 (DHIS2) et Integrated Disease Surveillance Response (IDSR). Le DHIS2 est une plateforme web à code source ouvert, développée par l’Université d’Oslo, et est le plus souvent utilisé comme système d’information pour la gestion de la santé.

Les projets sont menés à Maurice avec le soutien de la Commission de l’océan Indien (COI), dans le cadre de l’initiative Surveillance épidémique et gestion des alertes (SEGA) – One Health, et avec l’aide de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Alors que la COI a fourni quelque 80 tablettes numériques au personnel de santé dans le cadre de ces projets, l’OMS a aidé le ministère de la Santé et du bien-être en ce qui concerne le logiciel et la formation connexe.

Lors de la cérémonie d’ouverture de l’atelier, le ministre de la Santé et du bien-être, le Dr Kailesh Jagutpal, était accompagné du représentant de l’OMS à Maurice, le Dr Indrajit Hazarika, du directeur auprès du Secrétariat général, Dev Phokeer, et d’autres personnalités. Le Dr Jagutpal a, dans son discours, réitéré l’impératif d’introduire l’utilisation de la technologie dans le système de gestion de la santé en vue d’améliorer l’efficacité et l’efficience de la santé. Il a déclaré que des progrès considérables avaient été réalisés dans la mise en œuvre du projet de santé électronique pour lequel la demande de proposition était en cours de préparation. « En attendant, mon ministère a déjà commencé à utiliser des solutions numériques dans la gestion de la santé », a-t-il affirmé.

Parlant du DHIS2, le Dr Jagutpal a expliqué comment le logiciel permettrait de centraliser dans un centre de données principal les informations sanitaires recueillies au niveau communautaire. Il a indiqué que la base de données collectée offrirait ainsi une image complète de l’état de santé de la population et ouvrirait la voie à une surveillance et une réponse intégrées aux maladies efficaces et opportunes. Il a ajouté que ces données permettraient d’évaluer les tendances actuelles en matière de santé, de concevoir d’autres stratégies appropriées et d’allouer un budget adéquat.

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