Pour Jack Bizlall, l’instauration d’un salaire minimum à Maurice effacera l’un des derniers symboles de l’esclavagisme, permettant aux employeurs de fixer eux-mêmes le niveau de rémunération minimum. Toutefois, le militant syndical estime que face aux dérives du capitalisme, un plafond salarial doit également être imposé, notamment pour les patrons des grandes entreprises.

La Federation of Progressive Unions entamera cette réflexion mais aussi un débat centré sur les origines de la fête du travail lors de son traditionnel rassemblement du 1er-Mai. C’est à Beau-Bassin que le mouvement syndical réunira ses membres et le grand public lors d’une journée d’activités ponctuée de prestations musicales jusqu’en début de soirée.