Un atelier de cinq jours visant à renforcer le système de pharmacovigilance (PVS) de Maurice s’est ouvert le 20 mars au Caudan Arts Centre à Port-Louis. La représentante la de World Health Organization (WHO) à Maurice, Anne Marie Ancia, et d’autres personnalités étaient présents lors de la cérémonie d’ouverture.

Dr Anne Marie Ancia a souligné que si la WHO dispose d’un système de ‘préqualification’ très strict et rigoureux fondé sur la sécurité et l’efficacité des médicaments et des vaccins, la mondialisation des échanges et la production illicite et non réglementée de produits pharmaceutiques compromettent les réglementations. « Dans le même temps, la résistance aux antimicrobiens, l’une des menaces les plus préoccupantes pour la santé mondiale aujourd’hui, remet en question l’efficacité de nombreux médicaments couramment utilisés en raison de prescriptions excessives ou irrationnelles ou de l’automédication, entre autres », a-t-elle indiqué. Il est donc de plus en plus nécessaire de mettre en place des cadres réglementaires et des systèmes d’assurance qualité solides pour les produits pharmaceutiques afin de garantir que les patients soient traités avec des médicaments sûrs, efficaces et de qualité, et qu’ils y aient accès, a souligné Anne Marie Ancia.

La pharmacovigilance, a souligné la représentante de la WHO, est une partie intégrante et importante des systèmes d’assurance qualité des produits pharmaceutiques, d’amélioration de la qualité des soins de santé et de lutte contre la résistance aux antimicrobiens. « Ainsi, l’enquête, la collecte de données sur les effets secondaires, l’analyse et l’étude des effets des produits pharmaceutiques sur nos populations et nos patients respectifs permettent de détecter rapidement tout effet négatif et donc de prendre des mesures en temps utile », a-t-elle souligné.

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