Le lundi 19 octobre, des militants écologistes, dont des membres d’Ocean Rebellion, ont lancé une série d’actions coups de poing contre l’Organisation maritime internationale (OMI).

La manifestation a débuté peu après 9 heures devant les bureaux de l’Organisation maritime internationale des Nations Unies où se réunit le Groupe de travail intersessions sur les émissions de gaz à effet de serre. Des manifestants ont « sonné l’alarme » en faisant retentir le signal nautique « Danger » et cinq coups de sirène à l’aide d’une corne de brume sculptée avant de cribler le trottoir à l’extérieur du bâtiment de bombes à eau biodégradables contenant une fausse huile non-toxique et déployer un géant poisson-pêcheur des grands fonds fait de déchets marins et de filets de pêche jetés.

Les manifestations se sont poursuivies à 14 heures devant l’ambassade du Panama où le groupe a déversé 1 000 litres d’huile végétale soluble sur la route. Des artistes d’Apocalypse Theatrics sont apparus portant des costumes représentant une marée noire. Le groupe a ensuite nettoyé l’huile et a passé le message « Nous nettoyons notre marée noire et vous devriez en faire autant » faisant ainsi référence à la catastrophe maritime du Wakashio. Le gouvernement du Panama n’avait rien fait pour nettoyer la marée noire malgré que le navire soit sous pavillon panaméen.

 

A 21 heures, le groupe Ocean Rebellion a projeté des slogans et des données sur la façade de l’ambassade du Japon dans le but de souligner la complicité du pays dans l’absence de législation pour protéger l’environnement. Les activistes ont voulu appuyer sur le fait que malgré que le Japon préside l’OMI, organisation qui détient le pouvoir pour réglementer les émissions de transports maritimes mondiaux, le nombre de celles-ci a quadruplé au cours des quarante dernières années. Il continue de faire passer les intérêts économiques du pays avant l’environnement. Une porte-parole du groupe a déclaré : « Notre demande est simple. Que les navires ne transportent plus des combustibles fossiles afin d’éviter que ces déversements ne se répètent par négligence, de protéger les moyens de subsistance des gens, protéger le précieux environnement marin et protéger notre climat ».

 

Elle a ajouté : « Les catastrophes comme celle du pétrolier Wakashio qui a eu lieu récemment à Maurice ne doivent plus jamais se reproduire. Ce navire appartenant au Japon et pavillon battant panaméen a déversé environ 1 000 tonnes de pétrole décimant tout un écosystème. »

 

Credits: 

WEBSITE: https://oceanrebellion.earth

Credit Photo: XR Photography, Gareth Morris, Kat Brendel, Henry Kenyon, João Daniel Pereira

 

 

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