La Commission anti-corruption en collaboration avec la société SOIK au Danemark, a mené une enquête sur les projets que la firme BWSC a eus avec le CEB par le biais de PadCo. Après cette enquête, Alain Hao Thyn Foon avait été arrêté concernant des paiements excessifs qui auraient servi comme des supposés pots-de-vin.
Bertrand Lagesse, ingénieur, impliqué dans l’affaire St Louis, avait lui aussi été arrêté sous des charges similaires. Il est soupçonné d’avoir été l’intermédiaire dans l’affaire St Louis entre la firme Burmeister & Wain Scandinavian Contractor (BWSC), PadCo et le CEB, pour l’allocation du contrat de Rs 4,3 milliards.
Shamshir Mukoon, l’ex-General Manager du CEB, a lui aussi été arrêté pour corruption dans cette affaire.

L’ICAC a, depuis l’éclatement de cette affaire, interrogé beaucoup de suspects et témoins et a saisi bon nombre d’ordinateurs, de téléphones portables et de serveurs. Après une analyse technique, les enquêteurs ont découvert que beaucoup de données ainsi que des mails avaient été effacés. Les techniciens de l’ICAC ont pu retracer les données effacées et ont découvert des mails dans lesquels des instructions étaient données pour payer des personnes dont les noms étaient codés. Avec l’avancement de l’enquête, les limiers de l’ICAC ont pu découvrir l’identité de ces personnes. Les enquêteurs ont pu découvrir le mode de paiement pour ces pots-de-vin. Des chèques, avec des montants excessifs au montant requis ont été émis.

Rappelons que cette affaire avait provoqué le départ de l’ex-numéro 2 du gouvernement, Ivan Collendavelloo, suite aux allégations de pratiques frauduleuses formulées par la Banque africaine de développement. Il est question d’un projet de réaménagement de la centrale de St-Louis au coût de Rs 4,3 milliards dont le contrat avait été alloué à la firme danoise BWSC pour l’installation de quatre turbines de 15 MW chacune à la centrale de St-Louis.

Facebook Comments