Bhavish Jugurnath, docteur en économie et en finances, apporte son éclairage sur l’affaire Britam qui a fait couler beaucoup d’encre après la publication du rapport de la commission d’enquête présidée par l’ancien juge Bhushan Domah. L’économiste aborde cette affaire d’un point de vue de la comptabilité. « S’il s’avère que durant la transaction il y ait eu une sous-évaluation des actions et que les comptables et les auditeurs étaient au courant, c’est certainement incorrect d’après le code éthique », déclare l’expert. « D’où la raison d’avoir un auditeur ou même plusieurs auditeurs », précise-t-il.

Pour Bhavish Jugurnath, un professionnel du domaine est titulaire d’une licence réglementée par une ‘accounting body’ et a une vaste connaissance du code éthique. Cette charte est très bien établie et instaure tous les ‘Do’s and Don’ts’ de la profession. « C’est très difficile de faire des crimes financiers dans un système très réglementé comme ici. Quand c’est le cas, la licence est révoquée sur le champ », précise l’expert en économie et finances. Tout en rappelant que c’est le devoir ultime d’un auditeur de bien vérifier les chiffres et de le rapporter au client ou aux autorités concernées en cas d’anormalité.

Facebook Comments