Il a aujourd’hui entamé sa première journée en tant qu’administrateur d’une trentaine d’entreprises du groupe British American Investment (BAI). D’emblée, Sattar Hajee Abdoula se veut rassurant. « Je suis là pour faciliter le travail des conservateurs », précise-t-il dans un communiqué. Satar Hajee Abdoula compte une trentaine d’années d’expérience dans la comptabilité, l’audit et la consultance.

Soulignant le fait qu’il n’a « aucun conflit d’intérêt avec le groupe BAI », Satar Hajee Abdoula explique que la législation mauricienne « prévoit qu’une entreprise peut nommer un administrateur dans certaines circonstances pour sauvegarder la compagnie ». Et cela dans l’intérêt de toutes les parties concernées : « employés, clients, partenaires, créanciers et actionnaires ». Lui doit surtout veiller à ce que les compagnies qui tombent sous sa responsabilité puissent poursuivre leurs activités « afin de maintenir leur valeur ».

Cette première journée de travail a ainsi été dédiée à l’analyse des « opérations concernées » (voir la liste complète ici). Une « phase d’évaluation », indique Satar Hajee Abdoula, qui « va d’ailleurs se poursuivre pendant quelque temps, avant la mise en place de mesures visant à préserver la valeur des entreprises concernées ».

Lors de sa conférence de presse de cet après-midi, Roshi Bhadain a pour sa part sévèrement critiqué la décision de la BAI de nommer un administrateur sous l’Insolvency Act. Le ministre de la Bonne gouvernance et des Services financiers est d’avis que cela vient quelque part compromettre l’exercice des administrateurs déjà nommés par la Financial Services Commission. Mais aussi le travail fait pour trouver une solution éventuelle pour ceux qui ont souscrit aux Super Cash Back Gold Plan. Et d’affirmer : « Ils ont mis en péril [ces derniers]. »

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