La commission femmes du MMM était en conférence de presse le 4 mars, au Hennessy Park Hotel à Ebène,

Photo (capture d’écran) : La commission femmes du MMM était en conférence de presse le 4 mars, au Hennessy Park Hotel à Ebène.

«Pas un jour ne passe sans qu’on n’entende parler d’un cas de violence.» Pour Jenny Adebiro, président de la commission femmes du MMM, «il faut de l’action.» Les mauves ont convié les déléguées des 20 régionales à une journée de réflexion, le 8 mars, journée mondiale des droits des femmes.

Au vu du nombre de crimes commis envers les femmes, «notre société est malade», constate Adebiro. Le MMM «va à la rencontre des femmes», ce dimanche à partir de 9h30 à l’hôtel Hennessy Park, à Ebène. Le parti veut «discuter et trouver des solutionautour de la thématique : «Stop violences envers les femmes».

La violence ne se limite pas aux gifles ni aux coups. Elle peut être émotionnelle, psychologique, et finir par des cas de féminicides, note encore Adebiro, qui fait la distinction entre violence «douce» et «meurtrière». «Faut-il qu’il y ait crime, qu’il y ait perte de vies pour que nous disions stop ?»

Il faut un plan d’action, a dit la présidente de la commission femmes face à la presse, le mercredi 4 mars à Ebène. «Il faut être préventif, (…) mettre en place une task force» ou encore un «fast track» pour traiter les plaintes faites par des femmes violentées.

Alors que les Nations unies ont placé le 8 mars sous le signe de l’égalité cette année, les violences envers les femmes, qu’elles surviennent dans le cercle familial, sur le lieu de travail ou ailleurs, «nous freinent», soutient Adebiro. Elle lance un appel aux autorités afin que la sécurité des femmes soit «prioritaire».

Outre les discours de circonstance du leader du MMM Paul Bérenger et de Jenny Adebiro, le séminaire de dimanche sera marqué par trois interventions. Elles seront axées sur l’empowerment contre la violence domestique, les changements dans la société et un volet légal, a expliqué Rouma Bahadoor, vice-présidente de la commission.

Les travaux de la journée seront compilés dans un document qui sera rendu public par la suite.

Aucune des intervenantes n’a fait mention des attaques subies par Aurore Perraud, il y a deux jours. La vie privée de la députée du PMSD a été étalée au grand jour par un média en ligne.

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