Cette journée a pour but de célébrer cette remise en forme considérée comme relaxante et paisible.
L’ONU est à l’origine de nombreuses journées mondiales qui permettent généralement d’attirer l’attention sur des grandes causes. Cette année, la journée sera célébrée à un moment où la pandémie de Covid-19 continue de bouleverser la vie et les moyens de subsistance des personnes à travers le monde.
Au-delà de son impact immédiat sur la santé physique, la pandémie de Covid-19 a également exacerbé la souffrance psychologique et les problèmes de santé mentale, notamment la dépression et l’anxiété, alors que les restrictions liées à la pandémie se poursuivent sous différentes formes dans de nombreux pays. Cela a mis en évidence le besoin urgent d’aborder la dimension de la santé mentale, en plus des aspects de santé physique.
Le message du yoga dans la promotion du bien-être physique et mental de l’humanité n’a jamais été aussi pertinent. De plus en plus de personnes ont adopté le yoga pour rester en bonne santé et lutter contre l’isolement social et la dépression pendant la pandémie. Le yoga joue également un rôle important dans les soins psychosociaux et dans la réadaptation des patients de Covid-19 en quarantaine ou en isolement, afin d’apaiser leurs peurs et leur anxiété.
C’est à l’initiative du premier ministre indien Narendra Modi que l’assemblée générale de l’ONU a adopté jeudi 10 décembre 2014 une résolution invitant à célébrer la journée du yoga, et permettre ainsi de “faire connaître les bienfaits de la pratique du yoga”. 177 nations se sont associées à cette initiative. Narendra Modi avait déjà montré l’exemple en nommant un ministre du Yoga à l’occasion d’un remaniement du gouvernement indien ! Il s’agissait, selon ses dires, de relancer cette discipline ancienne.
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