Réponse du berger à la bergère. Le bureau du Premier ministre a émis un communiqué sans équivoque après l’annonce, ce jeudi, de la décision du gouvernement britannique d’empêcher le relogement des chagossiens dans leurs îles natales. Le gouvernement conteste la légalité de cette annonce, celle-ci étant « contraire au droit international ». Il poursuit en affirmant que cette décision constitue une violation « outrageous » des droits humains des chagossiens.

Le bureau du Premier ministre estime donc que le Royaume Uni ne respecte ni la lettre ni l’esprit de la décision des Nations Unies pris dans le cadre de la Convention du droit de la Mer du 18 mars 2015. Car ayant complètement omis d’associer Maurice au processus de décision au sujet des îles chagos. D’ailleurs le PMO réaffirme ne pas reconnaître l’existe d’un « British Indian Ocean Territory ».

Les services de Sir Anerood Jugnauth rappellent aussi sévèrement le silence du communiqué du ministère des Affaires étrangères et du Commonwealth sur les discussions en cours entre le Royaume Uni et Maurice à la suite des engagements pris par les britanniques à New York en septembre.

Le gouvernement estime ainsi que les compensations financières ou les excuses publiques ne suffisent pas à réparer les dommages causés à Maurice et aux chagossiens. Le PMO redit donc sa détermination à « relentlessly pursue its initiatives in conformity with international law to complete the decolonisation of Mauritius ». Avant de conclure que Maurice peut désormais légitimement décider de saisir l’assemblée générale des Nations Unies afin de demander à la Cour Internationale de Justice de trancher l’affaire.

Lire l’intégralité du communiqué du PMO ici.

 

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