Comme pour les cyclones, Maurice doit se doter d’un protocole en cas de glissements de terrain, estime Nando Bodha. « Il faut de l’efficacité », a déclaré le ministre des Infrastructures publiques à l’ouverture d’un atelier de travail sur le Landslide Management, ce lundi 13 juin. Celui-ci a été organisé conjointement par le ministère et la Japan International Cooperation Agency, qui assiste le gouvernement mauricien sur ce dossier depuis quatre ans.

L’organisme japonais, rappelle Bodha, a été engagé comme consultant pour se pencher sur les sites où des graves problèmes structuraux sont répertoriés, comme à Chitrakoot ou à Quatre-Sœurs, et pour former les ingénieurs. Ces experts ne sont pas là, dit-il en faisant référence à son propre staff, pour examiner des problèmes mineurs.

Dans son allocution, le ministre a relevé le manque d’expertise locale quant à la gestion des glissements de terrain. D’où la formation de certains ingénieurs mauriciens aux Seychelles et au Japon. Tandis qu’un Mauricien est en cours de maîtrise en ingénierie géotechnique.

Les experts de la JICA ont identifiés 37 sites à risque, et des travaux effectués, sur une base pilote, à Chitrakoot, Quatre-Sœurs et Vallée-Pitot.

Kensuke Ichikawa, Chief Adviser à la JICA, note pour sa part que la Land Management Unit ne fonctionne pas, pour l’heure, à plein régime. « Il est vital de la renforcer », estime l’expert japonais. Celui-ci suggère également l’élaboration d’une carte signalant les zones à risque.

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