Anil Gayan le répète : il faut revoir le système le système de traitement des patients à l’étranger. En accueillant plutôt des spécialistes sur notre sol plutôt que d’envoyer les patients se faire soigner ailleurs. Cela permettra aux patients de rester dans un environnement familier, avec leurs proches. Et aux services de santé publics de faire des économies. C’est dans cette optique que des discussions ont été entamées avec le gouvernement du Pakistan.

Le ministre de la Santé a d’ailleurs accueilli, ce 2 mars, deux chirurgiens cardiaques de ce pays en compagnie de leur Haut-commissaire. Le Dr Ashar Mahmood Kayani est directeur exécutif de l’Institut de cardiologie de Rawalpindi et le Dr Tauqeer Akbar, chef de chirurgie cardiaque au Shifa International Hospital. Durant leur visite, qui dure jusqu’au 4 mars, les deux hommes opéreront des patients.

La rencontre avec le ministre a été l’occasion de discuter d’une collaboration pour la mise en place, avec le Cardiac Centre, d’une unité de chirurgie cardiaque à l’hôpital Victoria. Le Pakistan, indique Gayan, offrira son soutien pour la formation des infirmiers et du personnel paramédical.

Il a aussi été question du financement des hôpitaux. Une question essentielle pour un « service efficace », estime le Dr Kayani, et qui se résout par une « indépendance financière ». Avoir des revenus autres que ceux provenant des fonds publics permet de régler certains problèmes comme le remplacement d’équipement endommagé plus rapidement, explique-t-il. Et d’expliquer le modèle en vigueur à l’Institut de cardiologie de Rawalpindi, un hôpital public, où les médecins sont autorisés à avoir leur propre cabinet. Un modèle viable, assure le Dr Kayani, et nécessaire pour qu’un directeur d’hôpital ait plus de marge de manœuvre.

Photo : Le Dr Ashar Mahmood Kayani, directeur exécutif de l’Institut de cardiologie de Rawalpindi, et Anil Gayan, ministre de la Santé.

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