Investir dans l’égalité des genres si les Etats africains veulent booster le potentiel économique du continent et faire face aux défis auxquels il est confronté. Ameenah Gurib-Fakim exhorte les pays africains à mettre en place plus de mesures en faveur des femmes.

Certes, a noté la présidente de la République, il y a eu des «progrès significatifs». Toutefois, les filles et les femmes ont moins de chance d’avoir accès à l’éducation secondaire et au marché du travail. Ce qui limite leurs perspectives de revenus.

Ce qui explique une telle situation ? «La progression des femmes dans le monde du travail est lente et se heurte encore à des difficultés en termes de quantité, de qualité et d’accès à l’emploi», a avancé Gurib-Fakim.

Elle participait, le 15 juin dernier, au Sommet de l’Organisation internationale du travail sur le monde du travail à Genève, Suisse.

Pour autant, poursuit la présidente de la République, il ne faut pas oublier la contribution des femmes à l’économie africaine. «Les femmes produisent la grande majorité des cultures vivrières en Afrique et sont propriétaires d’un tiers des entreprises», a-t-elle souligné.

L’Initiative de l’Organisation internationale du travail sur l’avenir du travail, espère Gurib-Fakim, «donnera l’élan nécessaire à un avenir meilleur pour les femmes dans un monde du travail qui évolue».

Parlant de Maurice, elle a souligné l’apport essentiel des femmes dans la construction de la société et le progrès noté dans le monde du travail ainsi qu’au niveau de la législation. Les femmes sont de plus en plus nombreuses, relève la présidente, à des postes à hautes responsabilités.

Cependant, 39% de la force de travail du pays sont des femmes au chômage, bien que souvent mieux qualifiées, indique Gurib-Fakim.

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