Les poursuites dont Siddick Chady a fait l’objet dans le cadre de l’affaire Boskalis ont eu des «conséquences désastreuses» sur sa vie personnelle et sa carrière politique, affirme son homme de loi. L’ex-chairman de la Mauritius Ports Authority interjettera appel de sa condamnation pour corruption, a réaffirmé Me Said Toorbuth.

L’avocat s’attend à ce que les procédures soient enclenchées dès ce jeudi 21 novembre. Il demeure «confiant» que son client n’aura pas à saisir le Privy Council. Et insiste que les accusations contre Chady «ne tiennent pas la route».

Dans la matinée, le prévenu a pris connaissance de la peine de neuf mois de prison infligée par la magistrate Wendy Rangan en cour intermédiaire. La sentence sera suspendue durant le temps que dureront les procédures d’appel.

Chady a été reconnu coupable d’avoir versé un pot-de-vin à la firme néerlandaise Boskalis en marge de l’octroi d’un contrat pour des travaux de dragage au port, en 2006.

Prakash Maunthrooa a, pour sa part, été condamné pour entente délictueuse pour avoir facilité une rencontre entre Chady et des représentants de Boskalis, dont il était alors le consultant. Personnage central au MSM et au bureau du Premier ministre, Maunthrooa a indiqué qu’il démissionnerait de tous ses postes de responsabilités.

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