Le ministre de l’Agro-industrie a fait un point sur l’épizootie de salmonellose et de fièvre aphteuse qui sévit en ce moment.

Mahen Seeruttun s’est voulu rassurant et répète que toutes les précautions sont prises pour éviter que d’autres poussins ne soient affectés. Jusqu’ici, 20 000 poussins – toutes dans des fermes du ministère – ont été abattus. Et 114 fermes de petits producteurs qui s’approvisionnent auprès de l’Agro-industrie – ont été touchées. Les grands producteurs avicoles sont, eux, épargnés, insiste le ministre.

Celui-ci précise d’ailleurs que les volailles abattus représentent environ la moitié de la consommation quotidienne de poulet pour Maurice. Il n’y a donc pas, poursuit-il, de raison pour qu’il y ait pénurie.

Il n’y a pas non plus de risque que la salmonellose contamine les légumes via le sol, dit Seeruttun après entretien avec des experts.

La Food and Agricultural Research and Extension Institute analyse en ce moment la situation. La question d’une compensation aux éleveurs sera étudiée par la suite.

Pour ce qui est de la fièvre aphteuse, la situation est sous contrôle, fait comprendre Mahen Seeruttun. Aucun nouveau cas n’a été rapporté et les vaccins disponibles (ceux commandés par l’Etat ajoutés à ceux offerts par l’Union européenne) devraient couvrir nos besoins pour les 4 doses  que doit recevoir chaque animal à intervalle.

La compensation accordée à la cinquantaine d’éleveurs concernés s’élève à Rs 28 478 000.

Devant la demande pour de la viande de bœuf frais, la Mauritius Meat Authority (MMA) importera, dans un premier temps, une cinquantaine de têtes de ce bétail par avion. La première cargaison devrait arriver d’Afrique du Sud dans une dizaine de jours. Les bêtes seront acheminées directement à l’abattoir de la MMA pour limiter les risques de contamination.

L’importation de carcasses d’Australie est aussi envisagée.

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