Son goût est plus intense. Pourtant, l’ail mauricien est minoritaire sur le marché local. Pour encourager cette culture, le ministère de l’Agro-industrie a accepté de subventionner le prix des semences. Cela suivant une requête d’une centaine de planteurs.

C’est ce qu’a indiqué Mahen Seeruttun lors de la visite d’une exploitation à Crève-Cœur, le jeudi 9 novembre. Le ministre de l’Agro-industrie souligne qu’il faut augmenter la production d’ail local, dont la production est d’environ 100 tonnes par an actuellement. L’objectif est de passer à 300 tonnes d’ici deux ans. La concurrence est rude : les importations de Chine sont de 1 600 tonnes par an.

Maurice est, en revanche, presque autosuffisant en gingembre frais. Les importations concernent surtout le condiment séché et sous forme de pâte, note Seeruttun. Un créneau qu’il souhaite voir exploiter par les producteurs locaux, la transformation de ce produit permettant de réaliser une plus-value.

Sur un plan plus général, les planteurs qui s’élèvent régulièrement contre le fait que le prix sur le marché ne relève pas le prix de vente de leurs produits frais à la source. Un problème que le ministre espère sera résolu notamment avec la construction du National Wholesale Market. Les planteurs pourront y écouler leurs produits directement, rappelle Seeruttun. Les travaux doivent démarrer à Wooton «incessamment».

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