Les changements à venir au Mauritius Institute of Training and Development (MITD) inquiètent salariés et syndicalistes. Ils se sont d’ailleurs prononcés pour le principe d’une grève si la scission de l’organisme est entérinée. Le vote a eu lieu lors d’une assemblée générale convoquée le jeudi 13 février. Une grève de la faim n’est pas à écarter, indique Deepak Benydin, négociateur du MITD Common Front.

Les employés et les syndicats ne voient pas d’un bon œil le fait que les divers centres de formation que gère l’organisme seront placés sous l’égide des ministères du Travail, du Tourisme et de l’Education.

Radhakrishna Sadien, président de la Government Services Employees Association, a prôné la solidarité parmi les travailleurs. Ces derniers craignent pour leurs emplois en cas de restructuration et que conditions de travail («scheme of service») soient révisées.

Deepak Benydin espère cependant qu’il y aura négociation avec le gouvernement avant le déclenchement de toute action syndicale. Le syndicaliste réclame une rencontre avec le Premier ministre Pravind Jugnauth d’ici deux semaines.

Deux manifestations sont prévues par le regroupement de syndicats : l’une devant la MITD House à Pont-Fer, Phoenix, et l’autre à Port-Louis. Entre-temps, les procédures en vue de la tenue d’une grève seront entamées.

La MITD Common Front regroupe la Union of Staff of MITD, la MITD Training Officers and Instructors Union, ainsi que la MITD non-Teaching Staff Union.

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