Pas d’amende ni de prison mais des tracasseries administratives. C’est ce qui attend, dit Yogida Sawmynaden, les Mauriciens qui n’auront toujours pas converti leur carte d’identité laminée d’ici la fin du mois.

L’amende de Rs 100 000 et la peine de prison ne dépassant pas cinq ans sanctionnent ceux qui commettent des délits liés à la carte d’identité, précise le ministre des Technologies.

Sawmynaden s’est voulu rassurant lors de son point de presse. Insistant sur le fait que les empreintes digitales, prélevées pour les besoins d’enregistrement, sont détruites et non stockées sur une base de données.

De plus, dit le ministre, des projets dépendent de l’utilisation de la carte d’identité biométrique. A l’exemple de l’enregistrement dans les hôpitaux.

Pour désengorger les centres de conversion, Yogida Sawmynaden demande aux jeunes qui viennent s’enregistrer pour la première fois et à ceux ayant égaré leurs cartes d’identité biométriques de s’y rendre après le 31 mars.

Les centres de conversion sont ouverts tous les jours de la semaine de 9h à 18h, week-end et jour férié compris.

A ce jour, 984 661 Mauriciens sont en possession de la nouvelle carte d’identité.

Pour ceux ayant déjà procédé à l’enregistrement mais qui n’ont pas récupéré leurs cartes, un help desk est mis à leur disposition. Ils peuvent appeler au 468.15.94 ou au 468.15.95.

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