Son interrogatoire aux Casernes centrales a duré près de trois heures. Salim Muthy s’est rendu, ce matin, au Central Criminal Investigation Department. Le travailleur social y a été convoqué suite à la plainte, hier, de cadres du National Property Fund Ltd (NPFL) qui a d’ailleurs valu à Rama Valayden d’être arrêté, ce 14 juillet, puis libéré dans la soirée.

Ce que lui reproche la police ? De ne pas avoir respecté la section 3 de la Public Gathering Act, qui pose les conditions de demande d’autorisation pour une manifestation publique, mais aussi la section 10, « misbehaving at public gatherings », dit Muthy.

Or, la marche pacifique du 13 juillet des clients du plan Super Cash Back Gold, dit le travailleur social, s’est tenue « sans dérapage ». Et cela après avoir obtenu toutes les autorisations nécessaires, a rappelé Muthy lors d’une conférence de presse conjointe avec Rama Valayden et Kaviraj Bokhoree, dans l’après-midi.

Pour le travailleur social, derrière son interrogatoire et celle de Bokhoree, derrière l’arrestation de Valayden, se cache une « motivation politique ». « On essaie de nous intimider, de nous empêcher de dire la vérité », a déclaré Muthy. « Mais cela ne me fera pas peur. »

A ceux qui l’accusent de s’acoquiner avec le Parti travailliste, le travailleur social répond que Valayden et Bokhoree ont proposé gratuitement leurs services en tant qu’hommes de loi. Il laisse entendre que ce sont les détracteurs qui mettent en avant la couleur politique des représentants légaux des clients de SCBG qui politisent le débat.

Tout en promettant des révélations sur la vente des actions de Britam, ce qui a permis de rembourser les ex-clients du groupe BAI, Muthy réitère son appel à SAJ. Il demande au Premier ministre d’« ouvrir le dialogue » et d’« écouter leurs propositions ».

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