Cela fait 16 ans que Rubina Padayachy s’en est allée. Sa mère Sheila raconte le calvaire par lequel sa fille est passée après avoir emprunté Rs 600 000 à un courtier. Elle a remboursé aux alentours de Rs 1,5 million mais a tout perdu lorsque sa maison et son supermarché à Vallée-des-Prêtres sont vendus à la barre en 1997, pour Rs 1 million. Rubina Padayachy avait également vendu tous ses terrains. Elle n’a eu d’autre choix que de vivre dans la rue. Stressée, désespérée, elle enclenche une grève de la faim qui lui coûtera la vie. Pour Sheila Padayachy, c’est le «Sale by Levy» qui a tué sa fille.

Pour Salim Muthy, président du mouvement Victime Sale by Levy, certaines recommandations de la commission d’enquête de 2012, présidée par la magistrate Wendy Rangan, n’ont toujours pas été mises en œuvre. D’après le State Law Office, une loi est en préparation pour soulager les victimes de Sale by Levy. Cependant, des propriétés sont toujours vendues à la barre. «Il faut temporairement suspendre la vente à la barre», réclame Muthy.

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