Paul Bérenger et Navin Ramgoolam ont été les cibles de sir Anerood Jugnauth lors du congrès du MSM à Plaine-Verte, hier soir. L’ancien président s’en est tantôt pris au leader de l’opposition en le traitant de « fezer » et d’«ipokrit » ou au Premier ministre en disséquant ses turpitudes publiques et privées. L’orateur s’est également laissé aller à révéler les circonstances dans lesquelles l’alliance travailliste-MSM a été conclue avant les élections de 2010.

SAJ a par ailleurs clairement prévenu : le MSM ne compte pas voter la réforme électorale si la proposition de l’ex-Remake n’est pas intégralement retenue. La défunte alliance défendait notamment l’élection d’un total de 28 députés à la proportionnelle. Or, le leader du MMM a expliqué récemment que les mauves voteront la réforme « under protest » si le projet de loi contient l’actuelle formule d’élection de 20 députés à la proportionnelle.

« Je ne m’abaisserai pas devant un homme comme Bérenger », a également protesté SAJ. En indiquant clairement être contre l’idée d’une nouvelle alliance MMM-MSM avec une répartition des tickets 35/25 en faveur du parti de Bérenger. Pour lui, seul le Remake demeure à l’agenda et toute autre proposition reviendrait à n’être qu’une « trahison » de Bérenger.

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