Ces professionnels de la santé accompagnent la femme enceinte avant, pendant et après l’accouchement. Cela afin d’assurer le suivi de la maman et de l’enfant. Mais il n’y a pas assez de sages-femmes dans les hôpitaux et dispensaires publics, alerte le syndicat qui les représente. Notamment aux postes de responsabilité. Ainsi, 50% des postes de «Senior Midwives» sont vacants, soutient Radhakrishna Sadien, et le recrutement ne semble pas être à l’ordre du jour.

Seules 23 personnes portent actuellement ce titre, a indiqué le président de la Government Services Employees Association.
Il y a un manque de personnel, confirme Artee Chocalingum, présidente de la branche des sages-femmes de la Government Service Employees Associaton. «Le travail devient très difficile. Il y a plus de responsabilités», explique-t-elle.

En outre, la formation fait défaut, déplore Artee Chocalingum. Le ministère de la Santé ne disposerait pas de personne ressource pour encadrer les sages-femmes dans ce palier supérieur de leur apprentissage, selon le syndicat, face à la presse ce vendredi 20 septembre au Sterling Tower de Port-Louis.

Nous avons vainement contacté la cellule de communication du ministère de la Santé.

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