La traite négrière n’appartient pas qu’au passé. Elle fait partie de notre histoire contemporaine, comme le reportage de CNN sur la vente aux enchères de migrants en Libye l’a encore rappelé. Les travaux sur la route de l’esclave ne doivent pas servir uniquement dans le cadre d’un travail de mémoire mais aussi à éviter que l’histoire ne se répète. Or, comme le relève Ann Therese Ndong-Jatta, directrice du bureau régional de l’Unesco pour l’Afrique de l’Est, on est en train de faire les mêmes erreurs.

Ann Therese Ndong-Jatta a participé, ce matin, à l’ouverture de la réunion statutaire du comité scientifique international du projet «La Route de l’esclave: résistance, liberté, héritage». Durant trois jours, 20 scientifiques échangeront sur leurs recherches multidisciplinaires à l’hôtel Le Méridien, à Pointe-aux-Piments.

L’historienne Vijaya Teelock est la représentante mauricienne sur ce panel aux côtés de chercheurs d’Australie, de la Barbade, du Brésil, du Cap Vert, du Canada, de Costa Rica, d’Haïti, de la Jamaïque, du Kenya, du Nigeria, du Paraguay, de Panama, du Sénégal, de Somalie, d’Espagne, des Pays Bas, de Tunisie et des Etats-Unis.

Une conférence, en marge de la réunion du comité scientifique, aura lieu ce mercredi 29 novembre à l’université de Maurice sur les «enjeux contemporains autour de l’esclavage : patrimoine, mémoire, identité».

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