Il est grand temps de refaire l’image de « boîte postale » de Maurice, où l’argent ne fait que transiter avant « de repartir à l’étranger », affirme Roshi Bhadain. Et pour le ministre des Services financiers, cela passe par des investissements « physiques », « réels », à l’image de cette banque indienne qui veut s’implanter à Maurice ou de Tata, géant de l’automobile qui souhaite y installer son quartier général pour l’Afrique.

Commentant la polémique qui enfle sur les clauses de l’accord entre Maurice et l’Inde par rapport au traité de non-double imposition, Roshi Bhadain avance qu’il viendra lui-même expliquer, « clause par clause, comment cela avantage Maurice ». Mais que pour l’heure, il ne peut au système protocolaire. D’autant que « le processus n’est pas finalisé », précise le ministre des Services financiers, les deux pays devant ratifier l’accord. Entre-temps, « des choses peuvent encore changer, être discutées ».

Revenant sur la question de l’emploi, Roshi Bhadain estime que la « psychose » que l’on tente de créer est dans le faux. « Kot bann dimoun ki’nn perdi lanplwa ? », s’est-il interrogé. « De quel secteur parle-t-on ? » Et de souligner que de nombreux chantiers sont lancés dans différents secteurs mais que les résultats ne seront visibles que « dans un an ».

Roshi Bhadain s’exprimait à l’issue de son intervention lors de l’Employability Forum organisé, aujourd’hui, à l’université de Maurice.

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