Le bâtiment qui abritait, jusqu’à juin 2015, le poste de police de Trou-Fanfaron est l’un des plus vieux du pays. Ravagé par un incendie hier, il pourra «très probablement» être restauré, selon Pradeep Roopun. L’ampleur des dégâts n’a pas encore été évaluée.

Le ministre des Arts et de la Culture a effectué une visite des lieux, ce midi. Accompagné de cadres de son ministère et du National Heritage Fund, d’officiers de police dont le DCP Jokhoo et de sapeurs-pompiers. Personne n’a, toutefois, pu avoir accès à l’intérieur du bâtiment.

Les parties en bois, dont portes et volets, ont surtout été touchées par l’incendie, explique Roopun. L’essentiel de la structure, datant du XVIIIe siècle et classée patrimoine national, est en pierre basaltique.

S’il déplore l’incendie ayant ravagé l’ex-poste de police, le ministre estime cependant que ce genre d’incident peut être évité si nos bâtiments classés monuments historiques sont occupés.

Il faudra ainsi décider de l’usage qui sera fait de l’ex-poste de police de Trou-Fanfaron. Les services de police, à qui il appartient, ont priorité sur ce qu’il en adviendra, relève Roopun. Une réunion avec le ministère des Infrastructures publiques (la zone est concernée par le projet Metro Express) et le commissaire de police est d’ailleurs prévue à cet effet. Le cas échéant, le ministre dit avoir «plusieurs suggestions» à faire au gouvernement.

Pour pouvoir préserver le patrimoine matériel, les bâtiments classés historiques doivent être utilisés, insiste le ministre. Cela afin de leur donner une nouvelle vie mais aussi  de pouvoir assurer leur entretien, comme il l’avait indiqué le mois dernier.

Ce bâtiment de Trou-Fanfaron, un des plus vieux du pays, a été érigé entre 1767 et 1769. Il se situe, en outre, dans la buffer zone de l’Aapravasi Ghat. A cause des dégradations qui allaient en empirant, le poste de police, qui y avait ses quartiers depuis 1950, a été transféré au bâtiment IKS, quelques mètres plus loin.

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