Née d’une mère Mauricienne et d’un père Malgache, elle accumule les récompenses sur la scène internationale. Roilya Ranaivosoa a décroché trois médailles d’or aux derniers Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI), une médaille d’or aux Jeux d’Afrique, trois médailles d’or aux Championnats d’Afrique, une médaille d’argent au championnat du Commonwealth et aux Jeux du Commonwealth.

La jeune femme ne compte pas s’arrêter là, ses yeux étant rivés sur les prochains JIOI qui se tiendront à Maurice. Et pourquoi pas décrocher une place sur le podium aux Jeux Olympiques de 2020 ?

Pourtant, rien ne prédestinait Roilya Ranaivosoa à une telle carrière. Elle s’est retrouvée dans cette discipline parce qu’il manquait des athlètes mauriciennes aux JIOI de 2011. Elle pratiquait le taekwondo avant de se tourner vers la lutte. Elle a trouvé le bonheur dans l’haltérophilie car selon elle, c’est un sport où l’on est son propre adversaire.

Il faut donc avoir un mental à tout épreuve. Son entraîneur Gino Souprayen et ses amis de la Mauritius Amateur Weightlifters’ and Powerlifters’ Association le disent : Roilya Ranaivosoa se distingue de ses concurrents de par sa conviction en elle-même. Son désir de repousser constamment ses limites ajoute aussi à sa progression spectaculaire dans le sport.

 

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