Fini le temps de la diplomatie. Devant les « dérives », les « tentatives d’intimidation » et les velléités d’« Etat totalitaire », Antoine Domingue croit comprendre que « nos libertés fondamentales sont en danger ».

Le président du Bar Council ainsi que les responsables de la Mauritius Bar Association (MBA) ont réuni la presse ce jeudi après-midi pour commenter une série d’événements et de comportements jugés inquiétants depuis l’arrestation de l’avoué Pazany Thandarayan en mars. Alors que ce dernier revenait d’un rendez-vous avec sa cliente, Nandanee Soornack en Italie.

L’arrestation de Thandarayen ainsi que le sort similaire réservé à d’autres professionnels du droit font dire à Antoine Domingue qu’une perception existe désormais que si un juriste « ne défend pas les intérêts de la bonne personne, il risque d’avoir des ennuis ». Il étaye ses dires en constatant les efforts que déploierait la police dès que les intérêts de Rakesh Gooljaury semblent menacés. L’homme d’affaires, ancien intime de Navin Ramgoolam est désormais proche du pouvoir en place.

Face aux « dérives » constatés au sein de la police et ses « abus d’autorité », la MBA en appelle au Commissaire de police, au Directeur des poursuites publiques, au Premier ministre et à l’Attorney General. « Est-ce qu’on a voté pour que le gouvernement se comporte ainsi », s’interroge Antoine Dominque. Avant de réclamer que les « autorités » fournissent des « garanties » à l’effet que les « abus de pouvoir » constatés récemment ne seront ni tolérés ni renouvelés.

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