Il y a, à Maurice, un «grand appétit» pour la recherche, estime Sid Nair. La preuve ? La soixantaine de projets reçus, d’une valeur globale de Rs 105 millions environ, suivant la mise sur pied de fonds d’aide pour cela à la Tertiary Education Commission (TEC). Le directeur exécutif de la TEC est d’ailleurs confiant que le gouvernement honorera son engagement sur la question du financement.

Sid Nair assistait, ce matin, à l’ouverture officielle de la semaine nationale dédiée à la recherche (voir le programme ici). Les étudiants des différents établissements d’études supérieures présenteront, jusqu’au vendredi 11, les résultats de leurs travaux. Il sera aussi question des stratégies de recherches et des fonds d’aide disponibles.

Comme l’a rappelé Kiran Bhujun, directeur de la recherche au ministère de l’Education, différents plans sont en place. Dont ceux de la TEC qui a reçu, suivant le Budget 2017-2018, une dotation de Rs 50 millions dédiée à la recherche. Citant la ministre Leela Devi Dookun-Luchoomun, il met en exergue le Scientific Research Repository que le ministère veut mettre sur pied. Cette plateforme visera à donner plus de visibilité aux travaux de recherches menés à Maurice, à proposer un accompagnement pour trouver des financements à l’international, et permettre aux chercheurs déchanger et de se mettre en réseau.

Pour que Maurice soit plus compétitif et augmente sa visibilité en tan que knowledge hub, la recherche doit faire partie intégrante de notre culture, estime la ministre de l’Education dans son discours.

Abordant les changements au niveau de la TEC suite au vote du Higher Education Bill, le professeur Sid Nair insiste sur le fait que l’organisme qu’il dirige ne sera pas remplacé mais changera d’appellation. Pour être connue comme la Higher Education Commission. La différence ? Le régulateur renforce son action d’accréditation, en intégrant également les instituts du public. Tandis que la Quality Assurance Authority se chargera des audits de qualité.

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