«Je sais où trouver l’argent.» Navin Ramgoolam s’est engagé à rembourser tous ceux qui avaient souscrit à la police Super Cash Back Gold. Le leader du Parti travailliste (PTr) s’est, de nouveau, insurgé contre la «politique de vengeance» du présent régime contre Dawood Rawat et son groupe, la British American Insurance.

Le gouvernement a injecté Rs 1,6 milliard des fonds publics dans la MauBank, a fustigé Ramgoolam. Cette banque est née en 2016 de la fusion de la Mauritius Post and Cooperative Bank et de la National Commercial Bank, née des cendres de la Bramer Bank. Ce fleuron du groupe BAI avait vu son permis être révoqué en 2015 alors que Vishnu Lutchmeenaraidoo était ministre des Finances et Roshi Bhadain encore au gouvernement.

Autre sujet abordé, le samedi 30 mars : le «damning report» du bureau de l’Audit qui souligne, selon le chef des rouges, la hausse vertigineuse de la dette publique, le gaspillage des fonds publics, la corruption et la «protection d’un clan».

La dette est ainsi passée à Rs 300 milliards à juin 2018, relève le leader du PTr. Un chiffre qui exclut les dettes «cachées» à travers les Special Purpose Vehicles et celles contractées auprès de pays amis, a ajouté Ramgoolam.

Ce dernier a aussi critiqué le recrutement d’«agents politiques au ministère de la Santé. Elles sont 2 416 personnes à y être employées sans être passées par la Public Service Commission.

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